Chose promise chose due, François Hollande vient d’être élu le nouveau président de la République française pour le quinquennat de 2012 à 2017. Dans son programme de campagne, le socialiste avait indiqué qu’il souhaitait doubler le plafond du Livret A et celui du LDD. Nous avions justement développé un article sur le sujet en précisant les avantages et les inconvénients d’un éventuel doublement de plafond.
Hier, les Français ont voté à presque 52% pour François Hollande qui a promis de mettre en place très rapidement les mesures proposées durant les mois et les semaines passées. Le plafond du livret A devrait donc doubler très prochainement et les titulaires de cette niche fiscale par excellence pourront donc épargner encore plus qu’auparavant.
Les économistes sont assez partagés sur cette nouvelle. Certains évoquent justement la nécessité de construire des logements sociaux et que ce nouvel apport d’épargne permettra le financement de ces constructions. D’autre part, certains experts soulèvent un élément important qui est que ce doublement de seuil maximal de dépôt va encourager les personnes aisées financièrement à défiscaliser encore plus.
Cependant, pour répondre à certains besoins (construction, nécessité de loger les gens, etc…), il faut bien trouver des solutions et le Livret A est justement fait en grande partie pour répondre à ce besoin.
François Hollande a indiqué qu’il n’a pas oublié les autres secteurs d’activité puisqu’il a émis l’idée de doubler le plafond du LDD à 12 000 euros contre 6 000 aujourd’hui. Ainsi, l’argent récolté permettra de financer les entreprises locales via des prêts.
Cependant, il est important de rappeler que l’ex candidat de gauche n’a pas parlé des autres produits d’épargne fiscalisés comme le PEL, le CEL ou encore le Livret Jeune. Face à ce constat, il est très probable que la population délaisse ces placements moins connus pour concentrer toute leur épargne sur un voire deux produits qui auront le plafond doublé prochainement.
L’autre évènement probable de ces mesures est que les banques auront des difficultés à faire connaître leurs produits d’épargne fiscalisés et ce même si le taux (promotionnel) est supérieur à celui du produit le plus connu en France.