D’après les analystes, si l’on devait appliquer la formule inhérente à l’inflation hors tabac, il est fort probable que l’on aboutisse à un taux de 0.50 % pour le livret A. Cette baisse devrait être rendue publique à partir du 1er février 2016, à moins que le gouvernement ne s’y oppose.
La baisse du taux entraine-t-elle une baisse de la rémunération ?
Les épargnants n’apprécient guère cette baisse et la considère de mauvaise augure notamment pour leurs revenus. En principe, la décroissance du taux implique une décroissance de la rémunération. Un exemple est de mise pour illustrer ce propos. À l’issue de la baisse de 1 % vers 0.75 %, le livret A d’un épargnant qui dispose d’un compte de 4000 € ne lui rapportera plus que 30 € et non plus 40 €.
Si le taux du livret A connait une autre baisse, les personnes qui sont restées fidèles à ce placement risqueront de se détourner vers des produits plus rentables. Entre autres, ce sera la fin du livret A, mais tout cela n’est encore que rumeur et spéculation. Il faudra encore patienter pendant 1 mois avant que l’on ne soit tous fixé. D’ici là, la grogne des épargnants et des organismes concernés par cette baisse ne cessera de prendre de l’ampleur.
Devons-nous abandonner le livret A ?
Les analystes sont fermes à ce sujet, le livret A est encore un produit d’avenir, mais uniquement « à court terme ». Les revenus du livret A dépendent du montant que l’on destine au compte. L’idéal est d’y placer 2 ou 3 mois de salaire avant d’opérer quelques petits dépôts de temps à autre. N’oublions pas que le livret A est défiscalisé et qu’il est nettement plus avantageux que certains livrets bancaires fiscalisés.