//
épargner sur son livret a

Epargne

Sarkozy ne souhaite pas toucher au Livret A contrairement à Hollande

Depuis quelques semaines, François Hollande, candidat de gauche à la présidentielle a indiqué qu’il souhaitait revoir le plafond du Livret A pour le doubler. Une telle action permettrait selon ses propos, de faciliter la construction de logements sociaux grâce à une plus grande quantité d’épargne. A notre tour, nous nous étions penchés sur la question pour déterminer les avantages et les inconvénients d’un tel doublement de plafond du Livret A. Pour rappel, les effets sont probablement positifs pour le financement des logements sociaux, mais les problématiques annexes peuvent être nombreuses. En effet, si les français peuvent placer davantage sur leur produit d’épargne préféré, tout porte à croire qu’ils délaisseront d’autres supports comme le LDD (souvent utilisé comme complément idéal). Ainsi, c’est autant d’argent qui ne sera pas utilisé pour financer les entreprises locales.

Vendredi dernier, le chef de l’État, Nicolas Sarkozy a été interviewé par le Journal des Finances/Investir sur le sujets des placements. A cette occasion, le candidat de droite à la présidentielle 2012 a indiqué qu’il ne souhaitait ni toucher le Livret A, ni l’Assurance Vie. En effet, malgré une hausse des ponctions fiscales sur de nombreux placements (notamment dans l’immobilier et la bourse) ces dernières années, Nicolas Sarokozy a indiqué qu’il souhaitait maintenir une fiscalité avantageuse pour ces deux produits. Pour rappel, le Livret A atteint tout juste le niveau de l’inflation. Autrement dit, les détenteurs de ce produit ne gagnent en réalité, rien du tout. Si en plus, on venait à payer des impôts ou à payer des cotisations sociales sur un gain irréel, on y perdrait totalement !

Lors de l’interview de cette fin de semaine, l’actuel président en a profité pour préciser qu’il ne souhaitait pas doubler le plafond du Livret A contrairement à François Hollande. En effet, selon ses propos, l’éventuel doublement du seuil de dépôt viendrait au contraire bénéficier aux personnes les plus aisées qui pourraient par ce biais échapper à davantage d’impositions.

Sources : Finance AZ et Investir